jeudi 10 mars 2011

Je n'achète pas d'écrivains français, mais on me prête leurs livres

Ma belle-mère, qui a une bibliothèque bien garnie, achète régulièrement des livres et lorsque je vais chez elle, je fouine toujours dans l'étagère des nouveautés (elle est bibliothécaire et elle range bien ses livres, faut reconnaître, c'est pratik).

La dernière fois qu'on est allés la voir, elle m'a donc prêté Les années cannibales, de Christine Arnothy. 

Je ne sais pas si vous voyez qui c'est, elle a écrit J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir, qui fut un gros succès apparemment. Je dois reconnaître que je n'ai pas lu cette œuvre majeure de cet écrivain génial. 

Mais je me suis tapé Les années cannibales, sobrement sous-titrées autobiographie. Je suis curieuse et comme je ne lis pas la presse people, il faut que je satisfasse mon petit côté voyeur. 

Ordonc, on apprend que la dame est ravissante, belle, cultivée, génialissime (c'est elle qui écrit le bouquin, elle se connaît mieux que personne), issue d'une magnifique famille de nobles qui ont connu bien des vicissitudes (intéressantes et dignes d'être racontées, cela va sans dire), qu'elle a produit une œuvre majeure et pléthorik. 

Elle a aussi, n'en jetez plus la cour est pleine, une histoire familiale assez compliquée (elle aussi digne d'être racontée, je ne vais pas non plus tout vous répéter), et surtout elle affronte tout cela avec son incroyable intelligence/fermeté/génie/beauté/noblesse.

Bref, si vous avez envie de bien vous fendre la pipe en compagnie d'un génie des alpages de gauche, foncez ! 

Vous apprendrez tout de même au passage deux trois choses intéressantes sur la vie de la presse parisienne, l'intéressante et géniale Christine ayant vécu avec le patron du Parisien libéré

Ah oui, juste pour la déconne, le livre contient entre autres fautes typo vénielles mais relativement surprenantes pour un livre portant la griffe Fayard, une énorme faute, celui qui la trouve gagne un Carambar !