lundi 2 mai 2016

Critique radicale et sans concession de la société du spectacle

Donc. Voilà. 

J'émerge doucement mais sûrement de mon second burn out (ou épuisement professionnel, ça devrait enchanter les puristes, sans compter ce petit côté Trente Glorieuses bien peigné-bien cravaté).

Et comme à chaque fois, je décide de plutôt crever de faim dans un coin sombre que de retourner me faire expliquer à coups de pompe dans le derrière à quel point j'aurais dû si j'avais su.

L'âge venant et n'aidant pas, j'ai surtout retrouvé mes tics de la jeune et gentille punkette que je fus jadis avec une certaine nonchalance. N'allez pas croire, par exemple, que je dépensais tous mes sous pour me rendre à Londres acheter des habits très chers ou des colliers de chien ou des épingles de sûreté griffées chez Vivienne Westwood, ma punkitude consistait surtout à ne pas du tout avoir envie de devenir un(e) gros(se) con(ne) d'adulte, à passer pas mal d'heures à dresser vers les cieux ma crinière non civilisée et à me fignoler un (si possible fin) sourire narquois. 

Car, comme dirait l'autre, tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin, elle finit par rendre des sons un peu zarbis.

Tout ça pour dire que je me requinque en lisant beaucoup, en regardant des séries ouske le mal acquis ne fait pas prospérer des malfaisants, en écoutant de la musique, en n'écoutant presque pas les informations, en dormant pas mal et en réfléchissant intensément sur les moyens de ne surtout pas retourner me saper le mental, le moral et le physique à gagner petitement ma vie en effectuant des boulots chiants, mal considérés, mal fréquentés et anxiogènes. 

Vous me direz, on en est tous là. 

Je vous répondrai, allez voir Merci Patron !, ça fait toujours passer cinq minutes assez drolatiques.

Que pense donc Bernard Arnault du film dont il est le héros ? Si vous vous posiez la question, comme moi, voici la réponse.