mercredi 21 mai 2014

Harry Hipster Gibson - Who Put The Benzedrine In Mrs. Murphys Ovaltine (...

Les amis de l'ami Ricoré ne sont pas mes amis

J'ai toujours eu mauvais esprit.  C'est d'ailleurs, je tiens à le signaler, un truc que les Américains nous envient, cette capacité, que nous avons, nous autres Français(e)s, à bouder et à toujours tout remettre en question, façon traqueurs de petites bêtes. Si si.

J'ai également du mal parfois à me lever le matin, à cause de plein de raisons, notamment parce que j'ai du mal à me coucher comme les poules et à dormir à peine la tête posée sur l'oreiller du sommeil du juste, et ça depuis que je suis toute petite, je préfère prévenir, des fois qu'on m'accuse de tout et du reste.

Du coup, je fais partie des gens que l'ami Ricoré avec ses pains et ses croissants, sa blondeur positive et saine et matinale a toujours largement fait ricaner. Je reconnais que ça ne plaide pas forcément en ma faveur, à l'heure où il semblerait que la sinistrose ambiante relève plutôt d'un défaut d'optimisme des vouzémoi, ces esprits chagrins qui font rien qu'à ne pas se rendre compte que chaque porte qui se claque dans ta gueule est surtout et avant tout, si tu sais garder la positive attitude, une opportunité qui se présente. Hé ouais ! A se demander même pourquoi certains semblent tellement intéressés à surtout bien s'assurer qu'ils ne se les prendront pas dans la gueule, ces fameuses portes pleines de pas croyables opportunités à saisir.
Comme l'ami Ricoré commençait à se sentir un peu seul à pousser à la roue, des amis à lui bien intentionnés ont tenu à nous faire savoir  que pour ne pas avoir de coupure d'eau et ne plus être des tire-au-cul en short affalés comme des gorets avec des gros chiens, il suffit de manger des tartines aux graines au petit déjeuner. 
Une tartine aux graines, et hop ! magie magique, on est transformé en trentenaire prêt à aller bosser dans des fringues de burelier. 
Et le plus fort, c'est que ça marche pour les filles et les garçons, pince-moi je rêve !

PS : Cet article contient du placement de produit. Et si tu le lis à l'envers, tu découvriras le secret de l'univers.


jeudi 8 mai 2014

lundi 5 mai 2014

Circulez, y'a rien à voir !

Hier soir, vu Les Nouveaux Chiens de garde sur LCP. Sur le plateau, après le film, Franz-Olivier Giesbert, que le monde entier nous envie, Elie Cohen et un chercheur du CNRS avec une mignonne tête de souriceau, dont j'ai oublié le nom, vous n'avez qu'à chercher, j'ai la flemme.

Le film est bien intéressant et pointe le fait que les médias dominants sont trustés par des journalistes et des experts acquis à l'idéologie libérale. Idéologie qui a fait ses preuves, dans la mesure où elle leur permet de profiter d'une position enviable et d'ailleurs, circulez y'a rien à voir, toute critique du monde merveilleux dans lequel vivent les élites est sujette à caution parce qu'elle émane d'envieux et de jaloux et puis aussi parce que c'est forcément de l'idéologie (l'idéologie libérale est, elle, la Vérité Vraie Révélée et apporte joie bonheur prospérité à l'humanité prosternée, amen).

Giesbert accabla le film de son mépris de lumière de la pensée (« bêtasson et con », lâcha-t-il dans un rictus) et ça valait le coup de rester devant son poste pour entendre une critique de ce niveau.

Le chercheur du CNRS parla, lui, de nomenklatura, pratiquement en s'excusant.

La journaliste ne titilla pas les invités présents sur le dîner du Siècle, cercle d'autorités dont font partie Cohen et Giesbert, on aurait pourtant aimé qu'ils nous expliquent qu'on était trop cons pour comprendre l'intérêt de ces réunions entre gens du même monde (cherche pas, tu n'es pas concerné, t'es trop con, moi pareil).

Selon Sa Haute Giesbertitude, c'était même pas grave que les grands journaux soient détenus par des marchands d'armes ou des industriels, vu que les journalistes avaient la possibilité de démissionner pour aller travailler ailleurs s'ils n'étaient pas d'accord avec leur patron. En plus, le film avait oublié de parler du numérique et d'internet, et c'était con et bêtasson, parce que ces nouveaux canaux remettaient tout en question.

La journaliste oublia de le titiller sur la télé publique. Il reste encore quelques chaînes censément de service public et donc on est en droit de demander (en tant que cons de base qui paient leur redevance et se gardent bien de regarder les infos sur France 2, tant ils savent que ce sera au mieux une pâle copie du journal de TF1) à Pujadas de ne pas se rendre à des dîners qui regroupent la fine fleur de la pensée libérale française, afin de garantir une vraie diversité de l'information et pas la soupe tiède qu'on nous sert tous azimuts, sur toutes les chaînes, dans la joie et la bonne humeur.

vendredi 2 mai 2014

Tokyo Freeters

Vu ce soir un documentaire sur les freeters (les jeunes travailleurs précaires japonais) sur LCP. 

Ils sont corvéables à merci, gagnent difficilement de quoi survivre et interrogent une société qui les considère comme des perdants : 

« Face à qui ai-je perdu ? 
Qui sont les gagnants ? »