lundi 14 mars 2016

Par saint Proust, saint K. Dick et sainte Lessing !

Faire un tour sur le web pour prendre des infos sur les possibilités de se faire éditer aujourd'hui permet de constater qu'on rigole toujours pas mal sur le dos des auteurs.

La procédure classique - tu imprimes ton manuscrit à grand jet d'encre et de papier, tu le mets sous pli, tu rouvres l'enveloppe, tu as été trop fébrile, tu te fends d'une bafouille dans laquelle tu te décris comme le phénix des hôtes de ces bois, tu mets le tout dans l'enveloppe après avoir proféré des mots insanes, et tu postes le tout en recommandé, pour être sûr que ça arrive oukifo et aussi pour avoir une preuve de ton envoi, ça ne te servira à rien, mais comme tu envoies le fruit de ton labeur diurne et nocturne, c'est une façon de toi-même te féliciter de ton travail, allez, tu y as droit, on t'autorise pour cette fois. 

Bref, cette méthode-là est parfois un peu usante pour les nerfs.

En ce moment, j'attends une réponse d'Actes Sud (je ne me mouche pas avec les pieds, comme on dit sous le chapiteau de la femme à barbe) et du Nouvel Attila (c'est eux qui ont publié Debout-payé, si vous ne l'avez pas lu, je vous le recommande, en plus ils acceptent les pdf, c'est les enveloppes qui vont être tristes). 

Je me tâte pour les autres envois (au prix ksacoute, je ne vais pas arroser trop large non plus).

Je vous tiens au jus !

PS : To do list de la semaine qui commence : faire une photo d'identité avec une passoire en plastoc sur la tête. [DONE]

re PS : L'humour suisse est décidément - et c'est dommage, notons-le au passage -, une denrée hautement peu exportable.

Je vous la souhaite bien bonne. 

C'est tout, vous pouvez fumer mais sortez d'abord la main de votre pantalon, ça fait mauvais genre...