Dans le putain de bus bourré de monde qui se traîne comme un
tortillard vers Champerret, nous nous métamorphosons en sardines hérissées.
Un gonze, la tronche aux aguets sur un cou d’autruchon mal nourri, arbore un galure vraiment hideux, agrémenté d’une
espèce de cordelette super moche.
À l’arrêt, le chapeauté rouscaille et tempête et geint, en
pleine parano. Puis il s’empare d’un siège et lâche un pet.
L’autruchon plisse son bec tandis qu’un de ses pairs le tance : «
Ton pardessus est délesté d’un de ses boutons. Du coup, ton col ferme mal,
vois-tu ? »