mercredi 9 mars 2011

La vie n'est pas un long fleuve tranquille, mais il y en a qui charrient

Lors d'un stage, on a évalué mon « tact » et ma « discrétion ». Je dois dire que je n'ai pas eu une très bonne note. Sans doute parce que j'avais dit ma façon de penser. 
Lors de ce même stage, on m'a parlé comme si j'avais 3 ans et pas beaucoup de facultés intellectuelles. Et des débiles moyens épargnés par la vie et n'ayant rien fait d'autre qu'encaisser les dividendes des Trente Glorieuses se sont permis de nous expliquer la vie. Marrant.

Il y a aussi les gens à qui vous envoyez des CV et qui se permettent de ne pas vous répondre (la politesse devient une perte de temps, la prochaine fois, ils bousculeront une vieille dame et enculeront un cycliste, aussi bien).

Et enfin, à vélo par les temps qui courent, faut drôlement de courage. Certains automobilistes n'hésitent pas à faire rugir leur gros moteur sur ton pneu arrière et s'inquiètent si par malheur tu manifestes ton mécontentement de façon un peu virulente. Car l'automobiliste peut et doit faire rugir son gros moteur, tandis que le cycliste (d'autant plus lorsqu'il s'agit d'une cycliste) doit fermer sa gueule et péter de trouille en silence.

Malheur aux récalcitrants et aux agacés, gloire aux péteux et aux imbéciles (relire  La Conjuration des imbéciles, tiens, au passage) !