Le gorille, après avoir fait des choses à un juge peu intègre et s'être enfilé une avocate sans foi ni loi (il est taquin, faut dire ; je ne discuterai pas de ses goûts en matière sexuelle, chacun son rock'n'roll), après donc, le gorille guilleret chantonna en balançant ses bras et en esquissant une mignonne petite danse :
C'est la cantilène des têtes en gelée
la cantilène des têtes de mou
la cantilène des pas frais
des nuisibles toxiques
des nuisibles toxiques
qui tournent en rond dans leur petit monde
La cantilène des abrutis haineux
la cantilène des diffameurs
des lanceurs de couteaux dans le dos
qui jaspinent ragotent
salissent tout ce qu'ils touchent
salissent tout ce qu'ils touchent
jaloux, aigris, envieux, méchants, sournois
déterminés à nuire
sous leurs sourires faux-cul
sous leurs sourires faux-cul
Ils changent de visage
quand ils croient qu'ils te tiennent
quand ils croient qu'ils te tiennent
Ils montrent leur vrai visage
Faut leur botter le Q
Et pas qu'un peu
Ces pue-de-la-gueule qui rentrent chez toi
fracassent tout, saccagent tout
alors que tu les a reçus la main tendue
avec ton cœur dessus
Faut leur écraser leur gueule
dans la sciure et pas mollir
Ils cherchent à t'attendrir
Ils ont souffert qu'ils disent...
Mords la main qui t'a nourri, protégé et aimé
salis celui qui t'a aimé et choyé,
tête en gelée, tronche de mou
traîne-le dans la boue et abuse de sa bonté
Et tu finis la gueule dans la sciure
avec un bon coup de pompe
intersidéral dans le cul
intersidéral dans le cul
Et ce n'est pas volé,
tête en gelée, tête de mou
pauvre congre à face de raie !
La chanson terminée, le gorille fuma une clope et alla se coucher.