mercredi 28 décembre 2011

Singing gorilla

Le gorille, après avoir fait des choses à un juge peu intègre et s'être enfilé une avocate sans foi ni loi (il est taquin, faut dire ; je ne discuterai pas de ses goûts en matière sexuelle, chacun son rock'n'roll), après donc, le gorille guilleret chantonna en balançant ses bras et en esquissant une mignonne petite danse :

C'est la cantilène des têtes en gelée
la cantilène des têtes de mou
la cantilène des pas frais 
des nuisibles toxiques
qui tournent en rond dans leur petit monde 

La cantilène des abrutis haineux
la cantilène des diffameurs 
des lanceurs de couteaux dans le dos
qui jaspinent ragotent 
salissent tout ce qu'ils touchent
jaloux, aigris, envieux, méchants, sournois
déterminés à nuire 
sous leurs sourires faux-cul

Ils changent de visage 
quand ils croient qu'ils te tiennent
Ils montrent leur vrai visage

Faut leur botter le Q
Et pas qu'un peu
Ces pue-de-la-gueule qui rentrent chez toi 
fracassent tout, saccagent tout 
alors que tu les a reçus la main tendue 
avec ton cœur dessus

Faut leur écraser leur gueule 
dans la sciure et pas mollir
Ils cherchent à t'attendrir
Ils ont souffert qu'ils disent...

Mords la main qui t'a nourri, protégé et aimé
salis celui qui t'a aimé et choyé, 
tête en gelée, tronche de mou
traîne-le dans la boue et abuse de sa bonté

Et tu finis la gueule dans la sciure 
avec un bon coup de pompe 
intersidéral dans le cul 

Et ce n'est pas volé, 
tête en gelée, tête de mou
pauvre congre à face de raie !


La chanson terminée, le gorille fuma une clope et alla se coucher.