jeudi 14 juillet 2011

Mathieu Amalric

Encore une énigme pour moi. 

Que ce monsieur au charisme de fromage blanc au physique ingrat cartonne me laisse pantoise. 

On a jeté un œil perplexe (ils se foutent de notre gueule, tu crois, c'est exprès que c'est très con ?) ce soir sur Un Homme un vrai (je crois qu'avec un titre comme ça, faut tout de suite penser au deuxième degré cultivé et très fin). Barbe en poils pubiens, jeu digne d'un roman photo (à peu près quarante expressions par scène, un peu comme un catalogue, voyez), que même quand il grimpe en montagne, on a envie de lui crier : « Allez, c'est bon, saute ! y'a le matelas, aie pas peur ! », et tout à l'avenant, notamment, une assez grotesque coupe de cheveux et une non moins grotesque panoplie de montagnard over chic (que des trucs qui grattent en laine vierge, pas le genre à donner dans le Quechua ou la polaire). Bref, un monument dans son genre. 

On avait tenté de regarder avant un autre film du gang Larrieu (ils s'y mettent à plusieurs, en plus, ces malfaisants !), Peindre ou faire l'amour et on a vite vite zappé, devant l'emmerdifiant de la chose. C'est-à-dire qu'au bout d'un moment, on préfère les laisser entre eux, tellement on se sent de trop.

Quand au film avec Amalric le grand, les sapins y étaient fort bien.