mardi 26 novembre 2013

Tout fout le camp...

La scène se passe à la porte d'une usine.

Ils viennent de se faire licencier, ils veulent informer de leur malheur leurs collègues des autres usines et les inciter à se mettre en grève pour les soutenir.

Ils se font recevoir comme des malpropres: « Quand on est au chômage, on cherche du boulot et on ne vient pas foutre le bordel », leur répondent leurs collègues ouvriers, bougons.

Oublieux qu'ils seront certainement les prochains sur la liste des impétrants à Pôle Emploi. Ou le sachant trop bien et voulant montrer à qui de droit ce qu'ils valent afin d'échapper si possible au sort de leurs collègues.
 
C'est la société tout entière qui fonctionne sur ce schéma du chacun pour sa gueule et qui prône l'élimination du « maillon faible » (en l'occurrence le collègue qui se trouve dans la mauvaise usine au moment où passe le cost killer).

Du coup, j'ai cherché « contrat social » sur Internet et j'ai découvert une entrée sur Wikipédia
 
Et aussi qu'il existe évidemment un site Wikiberal, qui explique bien en quoi les libéraux et les libertariens sont opposés au concept de contrat social.
 
Je vous laisse trouver ça tout seuls, je ne vais certainement pas faire de la pub ici pour des idées qui me navrent grandement, surtout quand je vois qu'elles ont contaminés ceux-là mêmes qu'elles sont censées réduire au silence et à l'asservissement.
 
Vous me direz, l'ouvrier ne va pas si loin, il regarde TF1 ou la TNT pour se distraire.

Il a bien tort, l'ouvrier, parce que tant qu'il sera bête à manger du foin, on le prendra pour une bête de somme.