samedi 2 mars 2013

Pasta per tutti !

En Italie, ils ont voté pour un drôle de gars ni de gauche ni de droite, un populiste, un clown. Apparemment, il est très content de foutre le bordel dans un système politique qui le lui permet amplement.

Si j'étais une journaliste sérieuse, je ferais des recherches sur la légendaire instabilité politique de l'Italie, mais je ne suis pas journaliste, pas très sérieuse non plus. Vous ferez ça très bien sans moi.

Des gens sérieux, il y en a un bon paquet qui défilent à la radio en ce moment pour faire le point sur la politique de M. Monti et expliquer doctement qu'il n'a pas eu le temps de faire les réformes rigoureuses et nécessaires qu'il préconisait.

Ils auraient dû comprendre, les Italiens, qu'il fallait qu'ils en chient encore un peu. Ils avaient la chance d'avoir Monti pour guider la barque mais ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et ça les empêche de voir le bout du tunnel.

Les politiques de rigueur, qu'elles soient de gauche ou de droite, ne font pas tellement recette en Europe : les andouilles qui se les prennent dans les dents votent mal et idiot, bien que les journalistes se tuent à leur expliquer que le pays tout entier y trouverait son compte... 

Les pauvres, non seulement, ça ne comprend rien à l'économie, mais en plus ça vote...

A force de faire n'importe quoi avec la démocratie, des petits privilèges aux régimes spéciaux en passant par le cumul des mandats et autres façons plus ou moins gracieuses de prendre le bon peuple pour un gogo, on finit par trouver épatant que des lasagnes au cheval retirées de la vente pour tricherie sur la marchandise puissent être redistribuées aux nécessiteux.