mardi 30 novembre 2010

Pour l'entraînement massif au Rubik's Cube

Lundi soir sur M6, The Pursuit of Happyness (la faute est faite exprès, en rapport avec un graffiti qui interpelle le personnage principal du film).

On est dans les années 80 à San Francisco. Le personnage principal est super intelligent (il avait des A tout le temps quand il était à l’école et il tabasse grave en Rubik’s cube). Entrepreneur entreprenant, il a investi ses économies dans un stock de scanners-ostéodensitomètres (?) et il démarche les toubibs. Il a un excellent contact et il présente bien (il a un costard et une cravate).

Mais les affaires ne sont pas très bonnes (Reagan explique à la télé que c’est la crise). Sa femme le quitte pour tenter sa chance à New York et il exige la garde de leur fils Christopher. Il lutte pour remonter la pente, se retrouve tout de même dans une situation dramatique. Il n’arrive plus à payer son loyer et emménage dans une chambre de motel tout pourri, jusqu’à ne plus pouvoir non plus payer cette chambre et être chassé du motel avec le marmot.

Face à l’adversité, il ne boit pas, ne fume pas, s’occupe fort bien de son fils (quand ils se retrouvent obligés de dormir à la rue, il tente d’en faire un jeu, ils se font des blagues sans arrêt). Comme il a un bon contact (je l’ai déjà dit, ça ?) et de la pugnacité, il décroche un stage non rémunéré de trader (!).

Le responsable de stage lui fait subir toutes les avanies et tous les grouillotages, mais il s’accroche à son étoile et finit par décrocher le job à l’issue de ce stage pendant lequel il fait preuve de ses qualités de vendeur émérite. Quand on lui annonce la nouvelle, il réintègre le flot des travailleurs dans une scène très émotionnante et symbolique. Il devient donc trader et travaille notamment pour des fonds de pension.

Quelques années après, nous apprend un intertitre (le film est tiré d’une histoire vraie), il revend des millions de dollars sa part de la boîte qu’il a créée.

Je sais ce qu’il me reste à faire !

Ce qui m’inquiète un peu, c’est que j’ai toujours été une bille notoire en Rubik’s Cube…