dimanche 21 novembre 2010

Il est bien tard, mon enfant

Les fenêtres sont éteintes partout et je suis heureuse de me retrouver à ma place, devant ce clavier. Le capitaine et la moussaillonne ronflotent paisiblement, les voisins itou sans doute.

Le vent du large aplatit ma crinière de vieille louve des mers et me gifle avec cette rudesse loyale et familière.

Un sourire sur les lèvres, je lève un poing vers les cieux...  et j'hallucine complet car je viens d'apercevoir un des voisins qui rentre vite se mettre à l'abri (le temps est tellement humide que même les escargots se baladent avec des pébroques) après avoir promené son énorme bas rouge. Jamais peinards, quoi !