mardi 15 juillet 2014

L'exemple à ne pas suivre ?

Et t'en penses, quoi, toi, de cette affaire-là ?

Tu te rends compte, si tous les critiques gastronomiques étaient cités personnellement en référé pour les articles qu'ils écrivent ? Si François Simon se faisait dépouiller de ses biens personnels pour chaque critique filmée peu amène et chaque morceau de salade qu'il a martyrisée à la télé ? 

La liberté d'expression ne serait donc réservée qu'aux journalistes et aux écrivains soutenus et éventuellement défendus par le service juridique d'un journal ou d'une maison d'édition ?

J'espère qu'elle a les moyens de payer son amende, l'irrégulière dont il est question, parce que ça fait quand même cher pour mal manger.

On devrait conseiller aux clients mécontents, au lieu de dire ce qu'ils pensent, de faire comme les restaurateurs, de porter plainte eux aussi, pour mauvais traitement, par exemple, histoire de voir comment réagiraient les juges.